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Alors que la Chine explore l’Arctique, le Canada se prépare en cas de confrontation

2 days ago 10

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Face à l’intérêt grandissant pour l'Arctique, notamment de la Chine, le Canada « sort les coudes ». L’expression chère au premier ministre Craney s’applique à l’Opération Nanook, qui visait cette année à repérer et à intercepter une embarcation étrangère tentant de s’approcher incognito d’un site stratégique canadien. CBC News a eu accès à cet exercice militaire.

Des navires naviguent régulièrement dans le Grand-Nord avec leurs transpondeurs éteints, ce qui les rend pratiquement invisibles aux autres navires, mais aussi aux systèmes de surveillance du Canada.

La Chine et la Russie sont connues pour utiliser ces navires fantômes ou de l’ombre, qui semblent être des navires marchands ou scientifiques, mais qui sont en réalité utilisés à des fins d’espionnage ou d’autres activités néfastes.

Plus tôt cet été, l’armée de l’air a surveillé un navire de recherche chinois alors qu’il retournait dans les eaux arctiques pour la deuxième année consécutive.

Les données compilées par un chercheur indépendant, Steffan Watkins, montrent ainsi qu'un avion de surveillance canadien CP-140 volait à proximité du Xue Long (Dragon des Neiges) 2 alors qu'il sortait du détroit de Béring.

Mais c’est surtout un brise-glace, le NGCC Sir Wilfred Laurier, qui a suivi de manière indéniable le navire chinois entre le Japon à l'Alaska, affirme M. Watkins.

Un navire brise-glace en action.

Le Xue Long (Dragon des Neiges) 2.

Photo : Radio-Canada

La Garde côtière canadienne a plutôt déclaré que son navire effectuait des patrouilles en haute mer dans le Pacifique Nord pour lutter contre la pêche illicite d’espèces clés comme le saumon. Mais sa trajectoire et celle du navire de recherche chinois semblent plutôt accréditer la thèse du chercheur indépendant.

Des experts militaires ont décrit le Xue Long comme un navire à double usage, suggérant qu'il a aussi une capacité de défense.

Ce ne sont pas des navires de guerre à proprement parler, mais ils sont capables de recueillir toutes sortes d'informations qui, bien sûr, pourront ensuite être utilisées par les navires de guerre à l'avenir.

M. Huebert affirme que la Chine pourrait désormais disposer de cartes permettant à ses sous-marins de traverser les eaux canadiennes.

En mars 2023, en pleine crise des prétendus ballons-espions chinois, les Forces armées canadiennes avaient intercepté, dans ses eaux territoriales, une bouée de surveillance de la Chine (nouvelle fenêtre). Officiellement, cette bouée visait à améliorer les connaissances sur les courants sous-marins dans l’océan arctique, mais certains craignent qu’elle ait une deuxième vocation moins louable.

C’est avec ces préoccupations en tête que se sont déployés les militaires de l’Opération Nanook.

Lors de l'exercice tenu début septembre, un hélicoptère des garde-côtes, épaulé par le NCSM William Hall, le plus récent navire de patrouille de la marine, a pu localiser avec précision un navire suspect dans une crique en seulement quelques heures.

Sur un bateau deux personnes scrutent l'horizon avec des jumelles.

Dans le cadre d'un exercice militaire, le personnel de la Marine à bord du NCSM William Hall, scrute l'horizon à la recherche d'une petite embarcation suspecte le 8 septembre 2025.

Photo : Radio-Canada / Mia Sheldon / CBC

Puisqu'il s'agit d'un exercice en eaux canadiennes, la marine peut intercepter le navire, mais la police doit participer à toute opération d'application de la loi. Par conséquent, les agents de la GRC embarqués à bord du navire ont été envoyés sur une plage rocheuse isolée, fréquentée habituellement par les phoques.

Deux individus, jouant le rôle des suspects, ont été arrêtés en possession d'une arme de poing et d'une pièce d'identité des services de renseignements militaires russes. Rien de tout cela n'était réel, mais le fait que l'armée ait créé un tel scénario est révélateur de la menace réelle à laquelle elle se prépare.

Si la Russie, qui représente déjà la moitié de l’Arctique, n’a a priori pas de velléités d'expansion, c’est sa présence militaire qui inquiète. Elle compte une vingtaine de bases dans la région qui seraient certainement mises à contribution dans le cadre d’une hypothétique attaque contre l’Amérique-du-Nord.

L'implication de la Chine « hautement exagérée

De son côté, la Chine affirme régulièrement vouloir promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable de l’Arctique, mais elle y a aussi des visées économiques, selon plusieurs observateurs.

Outre sa Route de la Soie polaire qui permettrait d’accélérer le transport de marchandises, la Chine a un plan ambitieux visant à contrôler une grande partie des terres rares et de l’exploitation minière et souhaite investir dans l’Arctique canadien, explique Stephanie Carvin, ancienne responsable de la sécurité nationale et aujourd’hui professeure à l’Université Carleton à Ottawa.

D’autres chercheurs croient que l'implication de la Chine dans l'Arctique est hautement exagérée . Il est évident que la majeure partie de cette anxiété concerne ce qui pourrait arriver, et non ce qui s'est réellement passé, écrivaient plus tôt cette année des chercheurs de Harvard (nouvelle fenêtre) dans un article intitulé Cutting Through Narratives on Chinese Arctic Investments (Décrypter les mythes sur les investissements chinois en Arctique).

Sur les 57 projets d'investissement chinois recensés par les chercheurs, 18 sont actifs et un seul est situé au Canada.

5:09

Cela n’empêche pas le Canada d'accroître ses investissements militaires dans l’Arctique. Ce printemps, Ottawa a annoncé des investissements de plusieurs milliards pour les 20 prochaines années, incluant l’achat de 12 sous-marins, de brise-glaces et du radar australien transhorizon pour l’Arctique capable notamment de déceler les missiles hypersoniques.

La sécurité de l’Arctique est une priorité stratégique de notre gouvernement avait alors déclaré le premier ministre Carney.

D'après un article de David Common, de CBC News

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